Tony Blair, George W. Bush et José Maria Aznar, le 16 mars 2003.
Ook zij zijn democratisch aan de macht gekomen en voeren, zoals dat betaamt, met groot plezier de wil van het volk uit. Zijn Amerikanen, Spanjaarden en Engelsen werkelijk zo moordlustig?
DOCUMENT
QUAND BUSH FANFARONNAIT AVANT
LA GUERRE EN IRAK
“Il reste deux semaines. Dans deux semaines nous serons militairement prêts. Nous serons à Bagdad fin mars.” C’est ce que confiait le président George W. Bush au Premier ministre espagnol de l’époque, José María Aznar, le 22 février 2003, soit quatre semaines avant la guerre, au cours d’une longue conversation privée dans le ranch de Crawford, au Texas, dont le quotidien espagnol El País s’est procuré la transcription. Lors de cet échange, Bush fait part à Aznar de son plan consistant à faire adopter une nouvelle résolution au Conseil de sécurité des Nations unies comme couverture juridique pour intervenir en Irak, même s’il considère que “le moment est arrivé de se débarrasser de Saddam”, avec ou sans le feu vert du Conseil de sécurité.
“Nous pouvons gagner sans destruction. Nous envisageons déjà l’Irak post-Saddam et je crois qu’il y a de bonnes bases pour un avenir meilleur. L’Irak a une bonne bureaucratie et une société civile relativement forte. On pourrait organiser le pays en fédération. D’ici là, nous faisons tout notre possible pour répondre aux besoins politiques de nos amis et alliés”, assure le président américain.
“Il est très important de disposer d’une résolution. Ce n’est pas la même chose d’agir avec une résolution que sans”, insiste Aznar, qui doit faire face dans son pays à une très forte opposition à la guerre. “La résolution sera faite sur mesure pour t’aider. Je me fiche un peu du contenu”, le rassure Bush.
A propos de la France, Bush explique : “Le problème, c’est que Chirac se croit Mister Arab, alors qu’en fait il rend la vie impossible aux Arabes. Je ne veux aucune rivalité avec Chirac. Moins il sentira qu’il y a de rivalité entre nous, mieux ce sera pour tout le monde.”
“En fait, la meilleure solution serait de gagner la partie sans tirer un seul coup en entrant dans Bagdad”, résume Aznar. Bush est d’accord : “Ce serait la solution idéale. Je ne veux pas la guerre. Je sais ce que sont les guerres. Je sais la mort et la destruction dont elles s’accompagnent. C’est moi qui dois consoler les mères et les veuves des morts. Bien sûr, pour nous ce serait la meilleure solution. Et en outre, ça nous économiserait 50 milliards de dollars.”
BRON
courrierinternational.com – 26 september 2007
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IRAN EN IRAK
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LANDVERRAAD
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ONSCHULDIGE MENSEN LATEN BOMBARDEREN ALS ESSENTIE VAN MODERNE OORLOGSVOERING
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IT ’S STILL THE ECONOMY, STUPID.
Uitgelichte foto: © Harry Page / Pool / Reuters – bron